Restructuration de la friche industrielle Nodet-Gougis à Montereau
- PUBLICATION : Le Moniteur, 21 avril 2006
LES PRINCIPES DE L’AMÉNAGEMENT
Désenclavement du site et réhabilitation du patrimoine industriel
Jouxtant le centre ville, la friche industrielle de 2,5 ha jusqu’alors occupée par les usines Nodet, constitue une poche dans le tissu urbain. Notre projet consiste à désenclaver cet ilôt en le raccordant au système viaire existant. Nous créons pour cela une première rue, traversant l’îlot et le raccordant aux avenues De Lattre de Tassigny et Leclerc. La rue Paul Jozon, à l’Ouest, est prolongée à l’intérieur du terrain par une seconde rue qui va se raccorder à la voie reliant les 2 avenues. Une place centrale va également permettre d’articuler deux bâtiments conservés de l’ancien site industriel (le «château» et la «halle») aux immeubles de logements et à la salle de spectacle nouvellement créés.
Hiérarchisation du bâti et mixité typologique
Nous allons opérer une gradation dans l’implantation du bâti, depuis l’implantation de maisons de ville R+1, en limite de la frange bâtie existante pavillonnaire, jusqu’aux immeubles de logements R+3 qui font pendant à la grande halle en brique, témoin du passé industriel monterelais.
Synergie des équipements publics et mixité générationnelle.
Le positionnement de la salle de spectacles, du commissariat et de l’école de musique, le long de l’avenue Leclerc donne une bonne lisibilité des équipements publics dans la ville, et va dynamiser la place en terme de fonctionnement et d’usage. La proximité des ces équipements avec l’EHPAD installé dans le «château» permet de favoriser la mixité générationnelle.
Maîtrise d’Ouvrage : FTRP
Surfaces : ZAC : 2,5 ha – SHON : 16 080m²
EQUIPEMENTS PUBLICS :
Commissariat : 930 m²
Ecole de musique : 2 000 m²
Ecole d’infirmières : 1 700 m²
Salle de spectacles : 1 500 m²
LOGEMENTS :
EHPAD : 3 800 m²
Logements collectifs : 4 200 m²
Logements individuels : 1 950 m²
TOTAL : 16 080 m²
MONTANT TRAVAUX AMENAGEMENT ESPACES PUBLICS : 1200 000 €
Publications:
Le Moniteur, 21 avril 2006
Rapport annuel 2005 de l’AFTRP
