Restructuration du parc de la Fondation Mallet à RICHEBOURG (78)
RESTRUCTURATION DU PARC
A partir des principaux dysfonctionnements du site : manque de lisibilité, confusion dans la gestion des différents flux et un site paysager remarquable peu exploité, nous proposons de :
– créer un parvis qui met en relation l’entrée principale du site avec l’accueil général de l’établissement, et qui articule l’établissement avec le parc central,
– renforcer les structures paysagères du site et créer une continuité paysagère entre le bois et le parc central
– séparer les flux pour donner une place privilégiée aux piétons et aux personnes à mobilité réduite en favorisant une réappropriation du parc.
Ces éléments remarquables font l’objet de points de vues et sont complétés par la construction d’autres éléments remarquables :
– la plantation dans la clairière d’un très bel arbre d’ornement isolé, en port libre.
– la création d’un miroir d’eau accompagné de la plantation d’un cyprès chauve, et d’un saule tortueux.
– la plantation d’arbustes fruitiers en limite d’un sentier et contre le mur de clôture au sud qui va constituer l’allée des petits fruits.
– la création d’un chemin tonnelle et d’une chambre de verdure où prennent place charmille et vignes.
– la reconstitution d’un verger engazonné.
– l’installation d’une fontaine contre le mur aveugle de la volière côté nord, accompagnée d’un étroit bassin.
Toutes ces séquences sont reliées entre elles par des allées sinueuses qui vont organiser les différents points de vue.
LES SÉQUENCES PAYSAGÈRES
Conçu comme dans les domaines agricoles anglais du XVIIIème siècle, le parc est construit non pas sur « la perspective » mais sur le parcours, la promenade. Il s’agira donc de mettre en place des séquences paysagères et d’organiser les parcours.
L’entrée du site :
La constitution d’un parvis, espace collectif s’impose comme
le signal fédérateur de l’établissement depuis l’entrée du site.
Le front de parc :
Il est constitué par une promenade bordée d’une noue paysagère qui récupère les eaux pluviales de l’opération. Au niveau de l’IEM la promenade est doublée par une galerie couverte qui permet aux résidants de pratiquer des exercices tout en profitant des vues traversantes sur une plantation de pins noirs d’un côté et du bosquet de chênes existants.
Le parc central :
L’implantation des nouveaux bâtiments et de la galerie affirme clairement le statut du parc comme espace paysager majeur. L’installation d’un théâtre de verdure et d’un cheminement sinueux penté à moins de 4% permet l’appropriation de cet espace par les résidents.
La plantation de peupliers supplémentaires va constituer la limite ouest.
La continuité paysagère du bois de Richebourg / parc central :
Le circuit véhicule que nous proposons permet une re-conquête paysagère de l’emprise aux abords immédiats de
l’IEM et du FAM et recentre l’établissement au sein du parc.
Une plantation de pins noirs prend place sur l’emprise, et aux abords de l’ancien rond-point.
La reconquête paysagère des abords immédiats des bâtiments :
Le traitement paysager des abords immédiats permet de renforcer les relations du cadre bâti avec le parc et par conséquent d’offrir aux usagers la jouissance quotidienne du paysage et des saisons.
Le jardin japonais, le carré de tournesols, le verger (plantation de pommiers qui englobe le parking du personnel) offrent des vues proches intéressantes depuis l’intérieur du CRF et de l’IEM.
Les parterres de graminées et les charmilles offrent des vues et cadrent les regards sur le bois de Richebourg depuis le FAM.
