Poumon vert de la ZAC des Studios et Congrès, le parc répond à de multiples enjeux

Intégration à la chaîne des parcs de Chessy
Reprendre les caractéristiques et les qualités des parcs existants, tout en développant une identité singulière :
Une large porosité visuelle entre les espaces publics limitrophes et les coeurs de parc
Une grande prairie, pelouse étirant son tapis vert aux confins des lisières arborées et fédérant les différentes séquences paysagères.
Un morceau de nature offert aux visiteurs (en rupture avec la sophistication de « parc horticoles »)
L’installation et l’utilisation de roches, de pierres dans le parc en écho au parc de sculptures de la DHUYS

Intégration aux trames verte et bleue du Val d’Europe
Afin de veiller à une continuité paysagère et végétale (trame verte) et créer un lieu à forte valeur paysagère et écologique tout en gérant les eaux de pluie du site (trame bleue), nous proposons de mettre en place une démarche frugale.
Une méthodologie de régénération des sols sera couplée avec une stratégie végétale orientée sur le choix d’essences pionnières et de plantations de baliveaux et de jeunes plants forestiers.

Besoin de nature
(nature du latin natura « fait de naître », action de faire naître).
L’eau, l’air, le soleil, le vent, le rythme des saisons, ont une grande influence sur la vie quotidienne.. (Urbanisme et biodiversité – Vers un paysage vivant structurant le projet urbain – éditions apogée – sous la direction Philippe Clergeau).
Le parc offre un aménagement se reconnectant aux éléments primitifs, naturels et intemporels, l’eau, le vent, la pierre, les arbres, de manière physique et symbolique.

Un parc pour le quartier et la ville de Chessy
Affirmer le caractère public du jardin:
Un écrin végétal où les limites sont constituées de différents types de lisières arborées annihilant la présence des immeubles limitrophes.

Porosité et perspectives longues
La dimension « cocon » du parc, autour de la grande clairière, est conjuguée avec sa dimension traversante. l’articulant de manière très forte au système viaire environnant.

Un parc en creux
S’extraire du milieu urbain, en créant une intériorité marquée, tout en assurant des continuités avec l’espace public qui le borde, est un des enjeux majeurs de ce parc.
6 séquences majeures sont caractérisées par une topographie singulière, constitutive de leur identité.
Un travail de remblais au nord et à l’ouest va générer une forme en creux. Le tertre boisé, au nord, offre son versant sud ensoleillé à la clairière centrale.
En pendant, à l’ouest, une collection d’arbres fruitiers rythme la pente douce enherbée du vertugadin qui remonte depuis la clairière vers la rue d’Ariane. Un mur de soutènement en pierres (gabion) constitue une limite, à la géométrie régulière et architecturée sur la rue d’Ariane en résonnance avec ses alignement de tilleuls taillés en rideau.
Au fond du creux, une trace-sillon, drainant l’eau de pluie, descend vers le nord et ses jardins d’eaux articulés avec le vertugadin et la clairière par un miroir d’eau.   
Constitué d’arbres d’ornements, le mail prolonge la séquence de la rue du pré-verson à l’intérieur du parc.

La dimension sociale du jardin: un espace de détente et de rêverie
Dans ce nouveau quartier, où tout est dessiné et maîtrisé, ce parc offre des lieux et des ambiances «capables» où les usages sont mouvants, multiples et évolutifs (promenade, jeux, parcours sportif…).

Biodiversité  et une gestion différenciée
Créer des Lieux-milieux
La biodiversité, c’est aussi un échange et des interactions; ainsi le parc crée des entités paysagères et des milieux qui constituent un équilibre favorable à la biodiversité. La gestion alternative des eaux pluviales permet d’augmenter les milieux.
Conjuguer la «régénération des sols» (suivant la géologie des sols) avec la plantation de végétaux pionniers adaptés aux sols calcaires.