L’opération de logements est composée d’une typologie mixte qui assure une transition avec le tissu urbain existant.
Organisation typologique
L’organisation typologique remplit  un double objectif :
    – Développer des « maisons  superposées » avec des accès individualisés.
    – Proposer des bâtiments compacts  afin de libérer le sol   
Les logements intermédiaires
Les logements sont organisés en « maisonnées » articulées par des césures qui fragmentent la volumétrie. L’individualisation des logements est recherchée. Les espaces de circulations communs sont  réduits à une volée d’escalier afin de minimiser les charges et de contribuer au sentiment « d’habiter une maison ».  
Les maisons
Les maisons sont groupées en bandes. Elles sont de deux types 4 et 5 pièces.
Elles bénéficient tantôt de jardins clos en pleine terre, tantôt de terrasses situées sur le volume des garages.

VOLUMETRIE ET ARCHITECTURE
Les logements intermédiaires
Aux deux situations dans le terrain correspondent deux réponses volumétriques:
Les deux immeubles sur rue ont une volumétrie régulière avec une toiture à deux pans en tuile qui renvoient aux volumes simples des «fermes du Gatinais». Des poteaux en bois rythment la façade sur rue et constituent une limite épaisse où sont positionnés les balcons des appartements.
Le soubassement est revêtu de pierre meulière
Les immeubles construits dans la pente sont constitués d’un socle en pierre meulière. Ces deux digues étroites telles deux bans rocheux horizontaux  s’achèvent en gradins terrasses. Quatre « maisonnées  » sont installés sur le socle et offrent des appartements traversants Est/Ouest et la vue sur le grand paysage. Ces volumes sont recouverts d’un bardage en zinc naturel gris clair qui se retourne en toiture.
Les maisons sont regroupées en bande R+1.
Les maisons du chemin des Bas Cornus qui reçoivent un toit en tuile sont disposées sur la même courbe de niveau.
L’adaptation au  terrain des maisons en peigne sur le paysage crée des décrochements de volume et permet de conserver une échelle de maison. Pour atténuer l’impact de leur volume, ces maisons reçoivent  un  simple toit terrasse végétalisée.
 
LE PAYSAGE, LA BIODIVERSITE ET LES LIMITES DU TERRAIN
La localisation du site en limite du cirque de l’Essonne  requiert  un traitement paysager contextuel qui préserve la continuité des structures paysagères existantes.
Le site du projet est caractérisé par une  prairie herbacée en pente, morcellée par une zone boisée centrale et limitée à l’ouest par une autre.  Ces zones boisées (correspondant souvent à d’anciens vergers) continuent vers le haut du versant.
L’implantation des constructions préserve la majeure partie de ces boisements qui même s’ils ne présentent pas  d’intérêt patrimonial, sont des refuges de biodiversité « ordinaire »
Le parti de l’aménagement paysager proposé est : de travailler les limites des boisements existants en plantant une lisière sauvage fleurie au printemps avec des essences présentes dans ces boisements : pruneliers, bourdaine, églantine, clématites  … et de conserver le  milieu ouvert que constitue la prairie herbacée (refuge à insectes).
Afin de garder la fluidité et la continuité visuelle de la prairie qui descend jusqu’en bas du cirque, la limite Est n’est pas marquée par une haie, mais par une noue plantée de quelques saules et de  graminées qui permet une gestion écologique des eaux de ruissellement.
La plantation de fruitiers permet de renouer avec l’histoire du site et à son histoire paysagère domestique tout en offrant les floraisons printanières  et les plaisirs de la  cueillette pour les résidents.